Bwin dans la ligne de mire
L’information nous vient directement de Daily Mail. Elle a été relayée par le journal il y a maintenant un mois de cela. Selon le journal, Google envisagerait de réaliser une OPA sur le groupe Bwin.Party. L’information n’était pas du tout réjouissant pour les employés de la société de jeux d’argent, mais pour ses dirigeants, elle a constitué une manne. Elle a, en effet, permis à l’action de bwin.party de réaliser un bond de 4 % dans la bourse de Londres. La nouvelle n’a pas toutefois tardé à être démentie.
Aujourd’hui, trois États américains ont régularisé les jeux d’argent en ligne, à savoir le Delaware, le Nevada et le New Jersey. Le secteur semble donc être prometteur dans le pays pour toutes les sociétés qui souhaite y exercer. Ce qui pourrait intéresser Google. Et les journalistes du Daily Mail en sont convaincus au point de ne pas classer l’information dans leur rubrique de « rumeurs ». Selon eux, le géant du Web envisagerait de racheter Bwin.Party avant fin 2013 et l’ouverture des premiers sites de jeux d’argent au New Jersey. Il s’apprêterait même à avancer une offre environnant les 200 livres par action, alors que le cours actuel de la société des jeux à la bourse de Londres avoisine les 115 livres. Google aurait un plan B en cas d’échec aux pourparlers selon lesdits journalistes. Il s’adresserait à d’autres opérateurs connus internationalement.
Bwin n’envisage pas de céder
Faut-il croire à toutes ces allégations ? Bien sûr que non. Google n’a pas encore affirmé son souhait de s’exercer dans les jeux d’argent. Ce secteur ne correspond pas d’ailleurs à ses principes. Bwin.Party, par peur de voir sa valeur en Bourse chuter, a préféré garder le silence face à cette rumeur. Ses hauts responsables ont été pris d’assaut par les médias spécialisés, mais n’ont émis que « pas de commentaires ». C’est là raison pour laquelle, bon nombre de journalistes croyaient à la crédibilité de l’information. Ce n’est qu’après un interview accordé par le dirigeant de la société Mountain View que la rumeur a été écartée. Bon nombre d’analystes financiers et de la presse anglophone se sont rangés depuis sur les dires de ce dirigeant.
Ce n’est pas d’ailleurs la première fois que Bwin.Party a été touché par une rumeur de ce type. En 2011, des soi-disant sources proches de l’opérateur de jeux a évoqué un rachat par Wynn Resorts. La rumeur n’a pas également tardé à être rangée au placard du fait notamment du contexte et des incertitudes qui régnaient à l’époque sur le marché des jeux en ligne aux Etats-Unis.
